[...] C'est ça qui avait vraiment consacré l'arrivée d'Elon Musk du côté de Donald Trump parce que censuré de Twitter et qui considérait qu'il fallait aller à la défense de ceux qui n'avaient pas la liberté d'expression. Page politique évidemment ce matin. Jérôme Fourquet, parce que c'est demain la déclaration de politique générale. Qu'est-ce qu'il y aura dedans ? On sent bien qu'il y a une sorte de négo. Je recevais à l'instant le patron du Parti communiste français. On va parler bien sûr des retraites mais aussi des questions de sécurité. C'est Gérald de Darmanin qui hier a annoncé qu'il y aurait la création d'une prison spéciale pour les narcotraffiquants. Et j'ai reçu ce matin sur RMC Frédéric Ploquin, le spécialiste du grand banditisme. C'était absolument passionnant ce qu'il disait sur cette tentative de rassembler entre les narcotraffiquants. Pour lui ce n'est pas forcément une bonne idée.
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Gérald Darmanin (03:23)
On isole certains trafiquants parmi d'autres détenus. Et on voit bien que ça ne marche pas à ce système. Donc nous allons prendre d'abord une prison française. On va la vider des personnes qui y sont. Et on y mettra puisqu'on l'aura totalement isolée, totalement sécurisée avec des agents pénitents, c'est-à-dire particulièrement formés pour cet été. Et je n'ai pas besoin de l'OUA pour ça. Je fais besoin de la volonté. On va en avoir un petit peu d'argent et j'en aurai. On va mettre les 100 plus gros narcotraffiquants dans une prison et montrer que quand on est en prison et quand un grand narcotraffiquant, on ne peut pas téléphoner et on ne peut pas avoir une vie.
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Autre intervenant (03:53)
À partir du moment où vous les mettez dans une même prison, il y a plusieurs problèmes. Soit il y a un bain de sang dans la prison parce qu'en fait ils vont se foutre sur la gueule, soit la deuxième solution, qui j'imagine à mon avis sera retenue par ces individus, soit ils profitent de cette promiscuité du fait d'être tous ensemble pour former peut-être le plus grand cartel de demain. Quand on peut imaginer une prison qu'on mette sous un espèce de sarcophage phonique et téléphonique, ça va être extrêmement compliqué, notamment vis-à-vis de l'administration pénétentiaire et des surveillants qui eux-mêmes vont se retrouver coupés du monde. [...]